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Les Sims de Fonsine
21 juillet 2009

R5. Les Bagley

Bagley1

Le jour commence tout juste à poindre au 680 rue de l'ancienne ferme et il y a déjà de la lumière aux fenêtres de la ferme des Bagley. Des gens ben comme-y-faut, ben courageux, aaaah ça ! vous diront les Carpenter-Rhodes, qui ont usé leur jeunesse à cultiver des produits bio au 580 allée des Citrouilles, et qui n'ont plus que ça à faire que de ragoter à longueur de temps, puisque Meadow, leur fille, ne vient pratiquement jamais les voir.
Mais revenons à nos moutons !
Leur en avait-y fallu du courage pour reprendre l'exploitation quand le vieux Sam Bagley avait cassé sa pipe en glissant bêtement sur une peau de banane. Faut dire qu'il avait jamais eu d'chance, le pauvre homme. D'vait encore point avoir les yeux en face des trous c'matin là. C'était point un lève-tôt, le Sam Bagley, mais ça l'empêchait point d'faire son boulot et de ben l'faire...
C'est-y point vrai c'que j'raconte, Hope, que t'es là, à dodeliner de la tête ?

Bagley2

-C'est vrai, Buzz, c'est pourtant ben vrai. Mais les McDermott, leurs voisins, y disent que d'puis que le vieux n'est pu là, la ferme c'est pu c'que c'était ! Y a des ballots d'foin qu'attendent d'être remisés dans la grange depuis... pfiou, y savent même pu quand.
- Tu veux que j'te dise, Hope ? C'est la Ginny McDermott qui dit ça. Et point la peine de d'mander pourquoi : c'est la jalousie qui la fait causer. Tout ça pasque Ma'ame Bagley elle est toujours ben mise, qu'elle cause ben comme à la ville et qu'elle la trouve snob. C'est Luke, son mari, qui m'l'a dit pas pu tard que l'autre jour. J'te garantis que si ça v'nait à r'venir aux oreilles de Ma, elle aurait pu qu'à ben s'tenir, la Ginny. Faut point trop lui chatouiller les zoreilles, à Ma'ame Bagley, elle a le sang chaud ! Mais à part ça... courageuse comme on en fait pu des comme elle, -j'irais même jusqu'à dire casse-cou-, et pi d'l'ambition comme si l'en pleuvait. Le Sam, y l'aurait jamais pu m'ner sa barque comme y l'a m'née si elle avait point toujours été derrière li, à le houspiller.

Bagley3

- Mais tout'd'même, Buzz, faut ben qui vivent de quèque chose ! As-tu seulement vu la dernière voiture que la Rhoda, elle a ramenée ? Une Margot Vaguester de toute beauté ! Ca vaut pu de 100 000 simflouzes, une charrette comme ça. Où qui trouvent don' l'argent ? C'est quand même point avec la paye de Sherman à l'armée ?
- J'sais-t-y, moué ? p'tête ben que le père Bagley avait pris une assurance-vie ? L'avait intérêt d'ailleurs, avec le nombre de foué que j'compte pu où qu'il avait ben failli passer l'arme à gauche. Dire que c'est qu'une peau d'banane qu'a fini par l'avoir... c'est des foué drôle, la vie...[une minute de silence en mémoire du pauvre Sam Bagley... [...]... merci] ou ben alors... ou ben alors, c'est la Rhoda. On arrive point trop à savoir de quoi don' qu'elle s'occupe. Mais elle doit avoir une bonne place, j'lui fais confiance, elle tient d'sa mère, la gamine.

Bagley4

- Elle tiendrait ben un peu du père aussi. Tu t'rappelles Buzz, comme on f'sait ben attention qui r'parte pas avec nos affaires quand le Sam y passait à la ferme ? Des foué qu'sa maladie le r'prenne. Kélé... Kéléto, un truc comme ça.
- Kleptomanie ! J'ai ben r'tenu le nom, moué ! Une sale maladie, que c'te maladie ! On s'fait point qu'des amis avec ça !
- Oui-ben, j'me suis laissé dire que la Rhoda, elle aurait ben écopé de la même... s'entend pas très ben avec sa mère, d'après c'qu'on dit.
- C'est normal ! Elles z'ont l'même caractère. Sauf que la Rhoda, elle est point fière, elle. C'est une sportive -pas comme sa mère qu'aurait mieux convenu à la ville que dans une ferme.
- Aaaah, tu vois qu'tu finis par y venir ! Avoue qu'elle t'en impose Ma Bagley, avec ses airs de grande dame. Elle a point tout à fait tort quand elle dit qu'elle est snob, la Ginny !

Bagley5

- En tous cas, un qui tient pas d'sa mère, c'est le Sherman. Une vraie poule mouillée ! Si son pauv'père le voyait... il est lâche comme c'est pas Diou possible d'être lâche. Sont point fauchés dans l'armée avec ça, ! Heureusement qu'on connaît point la guerre, on s'rait ben défendus avec des zigotos comme lui.
- Ca c'est ben sûr ! Il est pas très courageux, mais il est tellement gentil, amical, bienveillant et tout et tout... dis-donc, tu sais pas la dernière ? Paraîtrait que le Sherman voudrait rentrer dans la police.
- C'est pas Diou possible ! C'est encore la McDermott qui t'a dit ça ?
- Non-non, c'est du sérieux ! Il voudrait... attend que j'me rappelle... il voudrait devenir spécialiste en médecine légale. Profileur d'AAAAA... d'ADDDD, profileur d'ADN dynamique, voilà c'est ça !
- Rho-ben didon-didon, c'est le vieux Sam qui va n'en faire des bonds de 6 mètres dans sa tombe, lui qu'a jamais pu souffrir les gendarmes !
- Mais surtout Buzz, t'en parle pas ! Faudrait pas que Ma Bagley l'apprenne et qu'on raconte que ça vient d'toué. Ca va faire des histoiiiiires c't'affaire, quand ça va commencer à s'savoir !

Bagley6

Sûr que ça n'allait pas passer comme une lettre à la poste cette affaire, le jour où l'ex impératrice du mal aurait vent de l'histoire. Qui disait qu'on ne cultivait rien aux Prairies des Meadows ? Elle avait beau être tout ce qu'il y a de plus officiellement retraitée de la pègre, elle n'en continuait pas moins à cultiver des relations avec le milieu et à exercer un pouvoir qui, pour être occulte, n'en était pas moins efficace. C'était bien pourquoi son fils Sherman, qui s'illustrait par une couardise qui n'avait d'égale que sa grande bienveillance et son amour de l'ordre et de la propreté, s'était bien gardé de se vanter qu'il avait donné sa démission de son poste de serveur au mess des officiers. Poste que lui avait valu les chaudes recommandations de sa mère : Surtout ne le ménagez pas. Si doit y avoir du grabuge, envoyez-le moi en première ligne. Il faut qu'il apprenne à se battre. Tâchez de m'en faire un homme. N'oubliez jamais que c'est mon fils et mon seul héritier. C'est lui qui devra me succéder à la tête de l'Empire.
- Bonbon bonjour Ma !

Bagley7

Rhaaaa ! Que c'était donc agaçant, ce bégaiement dont il était affublé depuis qu'il avait été en âge de comprendre que le butin amassé dans la grange n'était pas, comme on le lui avait fait croire dans son enfance, un simple dépôt de la Simaritaine en mal de livraison.
- Bonjour Sherman. Tu as pensé à travailler ton charisme ?
- Houhou-oui !
- C'est oui-oui, ou c'est oui-non ?
- C'est houhou-oui houhou-ou...
- Bon te fatigue pas, j'ai compris ! Ca m'a pas l'air bien efficace de t'entraîner tout seul devant le miroir. On est quoi, vendredi ? Tu travailles pas aujourd'hui, si je ne m'abuse. Tu ferais mieux d'aller prendre des cours de charisme en ville.
- Dada-d'accord, Ma. Je-je-j'prends la voiture !

Bagley8

- NON ! Tu prends pas la voiture ! T'y vas à pied, non-mais !
- Mémé mais ça fait une trotte !
- Justement, t'as qu'à y aller en trottant ! Ca te tuera pas de faire un peu de jogging. Non-mais visez-moi un peu si c'est mou tout ça ! Ca n'a pas de muscles -ou si peu. Pas étonnant si ça n'a rien dans le ventre. Ca te ferait pas de mal de gagner quelques points en athlétisme. Sans compter que ça ne peut qu'être bénéfique pour ta carrière. A ce propos... dois-je te rappeler qu'on a un banc de musculation à disposition dans la grange ? Autant qu'il serve.
- C'est Rho-Rhod...
- Rhoda oui, et après ?
- Rhoda qui lulu, qui l'utilise.
- ENCORE !!

Bagley9

Hé-oui, encore !
Car à l'inverse de son frère, Rhoda possédait toutes les qualités, enfin... si j'ose dire, pour assurer la continuité de la dynastie Bagley. Ce n'est pas à elle qu'on aurait pu reprocher de manquer de muscles. Elle avait une carrure d'athlète et tenait à la conserver afin de pouvoir tenir d'une main de fer les rènes de l'Empire du mal à la place de sa mère. C'est vrai quoi, elle avait fait son temps, la vieille. Il était temps qu'elle passe la main -et pas uniquement en façade. Elle ne voyait donc pas que sa fille était prête ? Qu'elle avait été conçue pour ça. Pas comme cette mauviette de Sherman. Mais d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, il avait toujours été son chouchou. Tout ça parce qu'il était un garçon, son seul mérite. Qui est ce qui arrachait les ailes aux papillons quand ils étaient gamins, Sherman ? Qui est ce qui endormait la méfiance des voisins pour leur piquer leurs nains de jardin, Sherman ? Et par la suite, qui est ce qui se levait la nuit pour aider son père à décharger les caisses de marchandises volées, Sherman ? Non c'était elle, Rhoda ! Ca avait toujours été elle ! La comédie qu'il avait pas faite, le jour où elle lui avait appris qu'il était le fils d'un voleur, le petit ange ! Ca lui avait coupé le sifflet. Et à présent... à présent, ce bégaiement ridicule. Franchement, en cas de nécessité, vous voyez l'empereur du mal donner des ordres à ses troupes avec cette tare ?
- Fefeu-feu ! Titi-tirez !
Ce serait risible, si ce n'était pas à pleurer de rage.

Bagley10

Cours mon gars, cours vite ! Va prendre ton cours de charisme au Centre des Affaires. Obéis à ta môman...
Mémé MAIS !! [Zut, ça devient contagieux son affaire. Si je me mets à bégayer aussi, on n'est pas sortis de l'auberge !]
STOP Sherman ! STOOOOPPPP !!!
Où tu vas ? Tu t'égares mon gars. Le centre des affaires c'est pas par là. Tu lui tournes le dos. 
-Pff-pff... je-je... pff-pff... je sais !

Bagley11

Non, je le crois pas. Il n'a tout de même pas osé !
Et pourtant... rompant d'un seul coup d'un seul avec des années de lâcheté, Sherman Bagley avait rassemblé toutes les miettes de courage, -héritage maternel- , qui se promenaient dans son ADN, et avait finalement pris la décision de donner la priorité à ses rêves et d'entrer dans la police par la petite porte en tant qu'indic.   
Mais quand il dut ressortir par la porte principale, au vu et au sus de tout le monde, il n'en menait pas large. Il prenait enfin la mesure de l'énorme bourde qu'il venait de commettre et du cortège de complications qui n'allait pas manquer de s'ensuivre.

Bagley12

Il alla chercher du réconfort auprès de celui qui avait toujours su se montrer un père aimant et compréhensif et qui reposait à présent au petit cimetière de la vieille ville.
- Je-je j'ai fait une grosse bébette, une grosse bêtise Pa.
Etait-ce ses oreilles ou son imagination qui lui jouaient des tours, ou son père lui avait répondu du fond de sa tombe, de sa bonne voix habituelle -peut-être légèrement plus enrouée, vu qu'avec sa chance, il avait été enterré dans le coin le plus humide du cimetière.
- Quel genre de bêtise, mon gars? Tu sais ben qu'tu peux tout me dire, c'est point moué qui t'jugerai.
- Je-je je me suis inscrit dans la popo la police.
- De qué !! Tu m'racontes quand même point qu'tu travailles pour la volaille !
- Si gigi,  j'y suis rentré coco, comme indic, Pa.
- Misère de moué ! Mais qu'est ce que j'ai fait au bon diou pour mériter ça ? Mon fils, indic chez les poulets... Fiche-moué le camp, traître, renégat ! Et c'est pu la peine de v'nir chiâler su ma tombe.
Sherman éclata en sanglots
- Pa ! Tutu peux pas, tu peux pas... papa...
- J'AI DIT !!
Et sur ces bonnes paroles, il se mura dans un silence... de mort.

Bagley13

Vu la réaction du père aimant et compréhensif, Sherman n'osait même pas imaginer celle de sa mère quand elle apprendrait la nouvelle. Les jambes en compote -et le jogging n'expliquait pas tout-, il alla se réfugier chez ses bons voisins, les McDermott, histoire de se donner un peu de courage avant d'affronter le dragon.

Bagley14

Comme il s'y attendait, Ginny l'accueillit à bras ouverts... non, ballants.
- Sherman ! En voilà une bonne surprise. Ca faisait-y longtemps qu'on t'avait pas vu à la ferme. LUKE ! LUUUUKE ! Viens donc voir qui c'est qui nous arrive comme un rayon de soleil sur les tomates au mois d'avril. C'est quoi qui t'amène, mon gars ? T'as besoin d'un coup de main pour rentrer tes ballots de foin qui moisissent dans la cour depuis... je sais même plus trop quand tellement que ça date pas d'hier ?
- Heu... nono non. Je suis juste venu discuter avec Luk.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais son bégaiement s'arrangeait un peu quand il ne se sentait pas en milieu hostile. Ginny n'était pas une mauvaise fille, même si elle avait une fâcheuse tendance à avoir la langue trop bien pendue.

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Comme il s'y attendait mieux cette fois, Luke l'accueillit les bras ballants.
- C'est quoi qui t'amène, mon gars ? Laisse-moi deviner : T'as b'soin d'un coup de main pour les ballots ?
- Mémé non ! Qu'est ce que vous avez toutou tous après ces ballots ? Ils sont bien houhou ils sont, les ballots. Ils gégènent personne !
- Calme-toi, mon gars, calme-toi ! Respire un bon coup, ça ira mieux. Tu disais donc, que c'est pas pour les ballots. C'est quoi qui t'amène, alors ?
- Je-je venais juste pour te dire que j'ai pris un boulot dans la popo la police.
Il avait eu le nez creux de prendre les devants, les bras de Luke lui en seraient tombés.
- T'es rentré... DANS LA POLICE !! Nooon ! C'est une blague. Tu me fais marcher.
- Nono non, c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Je me suis fait embobo...
- Embobiner ?
- ... embaucher comme indic.
- Comme indic, vindiou ! Rien que ça ! Et qu'est ce qu'elle dit de tout ça, Ma Bagley ?

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- Justement juju, justement, je sais pas comment lui annoncer.
- Lui annonce pas ! Essaye de gagner du galon, avec un peu de chance, d'ici que ça lui remonte aux oreilles, tu s'ras plus indic. Déjà que la police ça menace d'être dur à avaler pas la peine d'en remettre une couche. Mais qu'est ce qui t'a pris bondiou ? Tu sais pourtant bien que les poulets et vous ça fait deux depuis que ton pauv'père avait été surpris en flagrant délit de vol à l'épicerie. Pardon, je voulais dire : de kleptomanie. Mais ça fait pas grande différence, pas vrai ?
- Ha merci Luke. Je vais suivre tes concon conseils. T'es un vrai copain, toi !
- De rien, mon gars. Tant que je peux rendre service...
Sherman avait retrouvé un peu d'assurance, il allait pouvoir rentrer à la maison. Luke avait raison, rien ne l'obligeait à rendre des comptes à sa mère et quand il serait spécialiste de la médecine légale, il n'aurait qu'à lui annoncer qu'il était médecin, ça ferait tout de suite mieux dans le tableau. Tout à son soulagement, il n'avait pas remarqué que Ginny avait une oreille à la traine.

Bagley17

Ce soir là, au menu de la famille Bagley, c'était hotdog à la grimace à la sauce aigrelette.
- Tu ne manges pas ton hotdog, Rhoda ? Ne le laisse pas refroidir.
- Ne me dites pas que ça vous surprend, mère, et vous savez très bien pourquoi.
- Sans blague ? Et comment le saurais-je ? Ils ont quelque chose qui te défrise ? Ils sont pourtant délicieux, ces hotdogs.
- Délicieux et bourrés de graisse !
- Dommage pour toi. Tu ne sais pas ce que tu perds. Ca ne t'ennuiera donc pas si je mange le tien quand j'aurai terminé celui-la.
- Vous pouvez même finir le plat si ça vous chante. Vous savez que je n'y toucherai pas.
- Ha-ha-ha ! Toujours à surveiller ta ligne, à ce que je vois. Ca ne te suffit donc pas de passer tes journées de congés à t'entraîner sur le banc de musculation ?
- A mon tour de vous poser la question. Je ne vois vraiment pas en quoi ça vous défrise... un peu de jalousie, peut-être ?
- Ha-ha-ha ! Moi, jalouse ? Et jalouse de-qui-de-quoi ? Tu permets ? Je me sers, ajouta-t'elle, joignant le geste à la parole et s'emparant du hotdog de Rhoda. Je ne les apprécie que chauds.

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- Jalouse de moi ! précisa Rhoda qui avait de la suite dans les idées.
- Jalouse de toi ? Ha-ha-ha ! Moi, jalouse de toi. C'est trop drôle ! Mais tu te donnes une importance que tu n'as pas, ma petite fille. Pour être jalouse, il faudrait déjà avoir quelque chose à jalouser.
- Jalouse de ma jeunesse, quand vous êtes sur le déclin. Jalouse des perspectives qui s'offrent à moi, quand votre vie est derrière vous et que votre gloire passée se ternit chaque jour davantage, au point que tout le monde finira par oublier ce que vous avez été, pour ne plus voir que ce que vous êtes : une vieille femme, ambitieuse et aigrie. Demain la reine ce sera moi, et vous, vous ne serez plus rien. Encore pourrez-vous vous estimer heureuse, si je vous garde auprès de moi au lieu de vous organiser un petit accident, comme vous avez si bien le su le faire pour papa.

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- Je t'interdis, tu m'entends !
- Mais vous n'avez rien à m'interdire, mère. A mon tour de vous répondre que vous-vous accordez une importance que vous n'avez plus.
- C'était un accident ! Un regrettable accident. Ton père a toujours été malchanceux.
- Mais bien sûr ! Vous ferez croire ça à d'autres... à Sherman, que vous voudriez bien voir à la tête de l'Empire pour continuer à le manoeuvrer à votre guise. Quand je serai impératrice du mal, il ne vous restera pas une once de pouvoir. Je n'aurai de cesse de vous ôter toutes vos prérogatives, et savez-vous la meilleure ? C'est moi qui réaliserai votre rêve de richesse insatiable.
- Tu ne m'arriveras jamais à la cheville ! Et sais-tu pourquoi ? Parce qu'il te manque... la classe ! Tu n'as aucune classe, ma pauvre fille. Fille de paysan tu es née, fille de paysan tu resteras jusqu'à ta mort. Ton frère, lui...

Bagley20

- Mon frère, lui ? Au fait, êtes-vous au courant que mon cher frère joue maintenant les indics auprès du lieutenant Beckenridge ?
- Tu mens !
- Vous devriez pourtant savoir que je ne mens jamais. Si je vous dis qu'il travaille pour Hal Beckenridge, c'est que j'ai mes sources de renseignements. Votre réseau d'informateurs n'est plus ce qu'il était, mère. Il est comme vous, il a veilli, on en parlera bientôt au passé... Vous ne dites plus rien, que se passe-t-il ? On jurerait que vous venez de gober une mouche. Aurais-je touché le point sensible ?

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Commentaires
K
Wow ... ça fait froid dans le dos... Questions de pouvoir et de famille, c'est très alléchant :p<br /> Quelle imagination tu as, je suis admirative. Tu mènes tout ça d'une main de maître!
K
Wow ... ça fait froid dans le dos... Questions de pouvoir et de famille, c'est très alléchant :p<br /> Quelle imagination tu as, je suis admirative. Tu mènes tout ça d'une main de maître!
K
Wow ... ça fait froid dans le dos... Questions de pouvoir et de famille, c'est très alléchant :p<br /> Quelle imagination tu as, je suis admirative. Tu mènes tout ça d'une main de maître!
L
J'ADORE tout simplement, tu écris des dialogues géniaux, je ris toute seule devant mon écran, encore encore Fonsine!!
L
Ouh dis-donc ! c'est l'amour fou entre la mère et la fille !<br /> J'aime bien les commentaires des voisins au début de l'article : on croirait les Vamps ! mdr...
Les Sims de Fonsine
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